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Alerte dans les assiettes

30 avril 2010

Les vrais coupable dela malbouffe

Interview de William Reymond auteur de TOXIC Les vrais coupable de la malbouffe sur i-télé émission présenté par Thomas Hugues.


http://www.dailymotion.com/video/x1a60x_toxic-linterview-de-itele_news

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30 avril 2010

L'engagement des écoles au QUEBEC face à la malbouffe

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, accompagné de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille, Michelle Courchesne, et du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Laurent Lessard, a présenté ce matin la politique-cadre pour une saine alimentation et un mode de vie physiquement actif en milieu scolaire.

Il s’agit d’une série de mesures encourageant les élèves des écoles à adopter une saine alimentation et à faire de l’activité physique. En ce qui concerne les cafétérias des institutions scolaires, le gouvernement a décidé de frapper fort. Dès janvier 2008, panure frite, pommes de terre frites, boissons gazeuses, aliments dont le premier ingrédient est le sucre et autres collations sucrées seront bannis des menus des étudiants. On demandera aux cafétérias de privilégier certaines actions :

Offrir des repas composés d’aliments des quatre groupes du Guide alimentaire canadien

Composer une assiette principale comprenant au moins un légume d’accompagnement

Faire place à une variété de fruits et de légumes

Faire place à une variété de jus de fruits purs à 100 %, de jus de légumes, en plus du lait et de l’eau

Privilégier les produits céréaliers à grains entiers

Offir des desserts et des collations à base de fruits, de produits laitiers et de produits céréaliers à grains entiers, et éviter ceux qui sont riches en matières grasses et en sucre

Diminuer le contenu en gras de la viande

Privilégier les types de cuisson n’utilisant pas ou très peu de matières grasses, c’est-à-dire à la vapeur, au four, braisé, poché, grillé ou rôti

Éviter les produits contenant des gras saturés ou hydrogénés (gras trans)

Plus d’une quarantaine de mesures en tout sont proposées. « Je peux vous assurer que nous allons soutenir adéquatement les commissions scolaires et les parents dans cette démarche. Le virage santé doit être un succès. Ce sont la santé et l’avenir de nos jeunes qui est en jeu », a commenté Mme Courchesne.

Un soutien financier de 11 millions de dollars permettra d’élaborer ou de mettre à jour des politiques locales, de faire l’achat d’équipement et d’aménager des cours d’écoles. Cette somme s’ajoute au renouvellement du montant de 5 millions de dollars du programme Écoles en forme et en santé.

La mise en oeuvre de la politique-cadre débute dès maintenant. Les commissions scolaires devront être en mesure d’ici novembre 2007 de mettre en place leur propre politique.

M. Charest a également demandé aux municipalités de se pencher sur des réglementations de zonage visant à empêcher l’implantation d’établissements de restauration rapide à proximité des écoles. Le but recherché de cette réglementation n’est évidemment pas d’inciter les jeunes à quitter leur établissement scolaire pour consommer leur hamburger bien gras dans les restaurants du voisinage. On vise plutôt à l’adoption de saines habitudes de vie chez les jeunes.

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http://www.hrimag.com/spip.php?article2401

29 avril 2010

Faut-il surtaxer la malbouffe?

Faut-il rehausser la fiscalité sur la malbouffe pour lutter contre l'obésité ? C'est la revendication avancée par l'UFC Que-Choisir, qui demande qu'on passe à une TVA à 19,6% sur les « produits de grignotage » (contre 5,5% aujourd'hui). L'UFC réclame cette « TVA sociétale alimentaire » sur l'ensemble des « produits les plus riches en matières grasses, sucre ou sel ». En France, les coûts de la junk food en termes de santé publique sont en effet énormes, alors que 5% des adultes sont obèses… et 12% des moins de 18 ans, selon l'Inserm.

François Carlier, responsable d'études à l'association de consommateurs, explique que, selon ses calculs, augmenter de 10% le prix de produits comme les sodas, le chocolat ou les barres énergétiques ferait baisser de 15% leur consommation

LES PAUVRES SONT LES PLUS TOUCHES

Aujourd'hui encore, la fiscalité réduite sur les produits à forte valeur glycémique ou lipidique est officiellement justifiée par le besoin d'aider les populations défavorisées à se nourrir. Or, ce sont justement les plus pauvres qui sont touchés au premier chef par l'obésité. Une réalité statistique qui pousse peu à peu les pouvoirs publics à changer de discours sur cette question.

Tandis que démarre ce mardi l'examen du projet de loi de finances 2008 au Palais Bourbon, cette idée d'une hausse de la fiscalité pourrait cependant bien faire pschitt cette année encore… alors qu'elle n'a jamais été tant plébiscitée. Député (Nouveau centre) de la Marne, Charles-Amédée de Courson a renoncé in extremis, en fin de semaine dernière, à un amendemant destiné à faire passer la TVA de 5,5% à 19,6%.

Bien qu'actif sur ce thème depuis longtemps, le député, qui se fait fort d'interdire les barres chocolatées dans les distributeurs des collèges de son département, estime lui-même aujourd'hui ‘pas très astucieuse’ son intention initiale : ‘A la réflexion, il faut mieux éviter de procéder par pointillisme.’ Etrange revirement qui n'a officiellement ‘rien à voir’ avec quelque discussion que ce soit avec les industriels du secteur… mais qui tombe mal à l'heure où l'idée d'une fiscalité accrue commence à faire son chemin. Par exemple chez les économistes, qui soulignent que la facture de l'obésité ne cesse de plomber les finances publiques en augmentant, notamment, le nombre de maladies cardiovasculaires.

Au parti socialiste, les députés sont de plus en plus nombreux à exiger une fiscalité spécifique sur des produits dont on sait qu'ils favorisent la surcharge pondérale. L'an dernier, Dominique Strauss-Kahn s'était déjà prononcé en faveur d'une majoration de la TVA sur les fast food. Mais personne, au groupe socialiste de l'Assemblée, n'était visiblement en mesure de confirmer à Rue89, jusqu'à mardi matin, début de la discussion budgétaire à l'Assemblée, qu'un amendement avait été déposé sur ce sujet.

Remarqué sur ce front, le socialiste Jean-Marie Le Guen n'a pour sa part pas déposé d'amendement en ce sens, préconisant à son tour ‘plutôt une politique plus globale qu'une taxe punitive qui jouerait sur l'effet prix’.

INTERDIRE CES PRODUITS DE PUBLICITE DANS LES PROGRAMMES POUR ENFANTS

En septembre, Martin Hirsch reprenait pourtant lui aussi à son compte, parmi une batterie d'alternatives aux franchises médicales, cette idée de plus en plus populaire. En suggérant d'avancer sur le terrain des taxes nutritionnelles, le Haut commissaire aux solidarités actives a fait à la rentrée un pas à contre-sens des industriels du secteur, partisans du statu quo.

Les produits comme les barres chocolatées et autres sodas hypersucrés ‘échappent à la vigilance parentale’, avancent les promoteurs de cette taxe. C'est l'étape suivante dans la croisade de l'UFC Que Choisir contre ‘le harcèllement alimentaire’ à l'égard des enfants.

Selon l'Inserm, l'obésité infantile a doublé depuis 1980. Pour inverser la tendance, Que choisir réclame en effet l'interdiction de la publicité pour les produits de grignotage dans les programmes télévisés pour enfants. Un combat qui n'a pour l'instant porté ses fruits que partiellement : depuis le début de cette année, le nouveau Plan national nutrition santé (PNSS) a introduit des messages sanitaires préventifs (‘Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour’, ‘Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé’, par exemple) sous forme de bandeaux dans les publicités. Mais, pour l'UFC, on ne va pas assez loin car les enfants sont moins poreux à la prévention que les adultes.

D'après le décryptage par l'UFC des spots publicitaires diffusés dans les programmes pour enfants, le tour de vis législatif est insuffisant : ‘87% des publicités alimentaires diffusées lors des programmes pour enfants portent sur des produits très gras ou sucrés.’ L'UFC-Que Choisir accuse d'ailleurs les industriels d'‘engagements en trompe-l'œil’ et d'hypocrisie, le nombre de spots incriminés n'ayant pas baissé ces dernières années en dépit des engagements publics. Contactée par Rue89 à maints reprises, l'Ania(Association nationale des industries agroalimentaires) n'a pas souhaité répondre.

www.rue89.com/2007/10/16/face-a-lobesite-faut-il-surtaxer-la-malbouffe

29 avril 2010

La tendance Mac Donald's

La filiale Mac Donald's s'est durablement installée au pays de la gastronomie. En effet, sur le territoire hexagonal, 1 134 restaurants possède le leader mondial de la restauration rapide. Alors que la restauration traditionnelle subit de plein fouet le ralentissement économique, les ventes de McDo ont progréssé de 11,2 % en France en 2008. Il ne s'agit juste que de la cinquième année consécutive de ferme croissance pour la filiale française de la multinationale qui a prévu d'ouvrir trente restaurants cette année - soit 1 200 emplois à la clé.

La crise économique n'est évidemment pas étrangère à la réussite d'une chaîne dont le positionnement "bon marché" n'a pas bougé d'un iota depuis l'inauguration de sa première franchise il y a trente ans à Strasbourg. Passer trois jours dans un MacDo, c'est avant tout cela : faire l'expérience d'une mixité sociale digne de l'école ou du stade de foot. Toutes les strates de la population, ou presque, s'y coudoient sans distinction de classe ni d'origine.

Les établissements ouverts de 9 heures à minuit enregistrent en moyenne 600 transactions quotidiennes, ce qui représente environ un millier de visiteurs par jour.

Une source de dépannage??

Ce qui étonne c'est la grande diversité des gens qui passent. Familles recomposées, décomposées et monoparentales, adolescents fâchés avec la cantine du lycée, prof corrigeant ses copies, médecin feuilletant son magazine auto, cars de Néerlandais en goguette, chauffeurs routiers aux yeux fatigués, VRP en costume-cravate, artisans en bleus de chauffe, cariste en gilet jaune, amoureux dégustant la même frite, hommes désespérément seuls, enfants eb pyjama, dame en pantoufles...

Un seul mot d'ordre, dans ces temples de la rapidité revendiquée : ne pas stresser le client ; lui donner l'impression qu'il a tout son temps.

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TRANCHE DE VIE RAPIDE

Le Monde 2

6 juin 2009

1 avril 2010

Réponses des industriels

Depuis l'apparition du mot "Malbouffe" et les révélations publiques sur le sujet; les industriels tentent de séduire les consommateurs en mettant en avant le naturel, sans toujours informer réellement le public de ce qu'il mange réellement et des processus industriels de l'agro-alimentaire.

La provenance des produits reste également souvent opaque. Le groupe McDonald's a adapté sa communication aux critiques. Après l'affaire de la "vache folle", la multinationale met en avant le fait qu'elle se fournit auprès d'éleveurs de l'Union Européenne pour la viande et que ses produits sont tracés. Elle communique aussi ses commerces sur les calories présentes dans ses produits.

La multinationale se défends qu'une consommation exclusive et exagérée de hamburgers et le manque de variété qui peuvent s'avérer mauvais pour l'organisme.

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1 avril 2010

Conséquence physique de la mal bouffe

Au moment où s'achève ce siècle dit de progrès, nous allons tout simplement réapprendre à manger. La "Mal bouffe" nous tuent à petit feu.

Les experts du monde entier - médecins, biologistes, nutritionnistes, diététiciens - sont formels : il existe des relations irréfutables entre la plupart des grandes maladies du monde industriel et la surconsommation ou le déséquilibre alimentaire. Maladies cardiaques, attaques, hypertention, obésité, diabète, dégradation de la qualité de la vie du 3ème âge, tel est le lourd tribut que nous devons payer pour trop aimer la viande, les graisses ou le sucre. Jour après jour, année après année, nous préparons le terrain aux maladies qui nous emporteront prématurément.

Le tiers monde meurt de sous-alimentation... et nous de trop manger. Les maladies de la malnutrition ou de la sous-alimentation tuent probablement dans le monde d'aujourd'hui plus que les microbes et les épidémies. Et pourtant, sauf dans le tiers monde, on s'est peu intéressé jusqu'ici à la nutrition. Surtout en France. C'est bien connu : nous avons tous, ici, la faiblesse de croire que ce qui touche aux plaisirs de la table est comme notre seconde nature. On n'a rien à nous apprendre en ce domaine. D'ailleurs, quoi que de plus triste qu'un "régime", "une diète", le "jeûne" ou "l'abstinence". Il faut bien, à la rigueur, y recourir pour traiter des maladies, mais pas pour préserver sa santé, ou plus simplement pour vivre mieux et plus longtemps.

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Illustration d'un article

tageblatt.editpress.lu/thumbnail.php?file=obe...

25 mars 2010

Malbouffe = Malbarré

Le terme de Malbouffe a tété créé par Stella et Joël de Rosnay dans leur ouvrage La Malbouffe. Il s'agit de nommer une alimentation qui ne répond pas aux besoins physiologiques car trop grasse, trop sucrée ou pauvre en nutriments. Cette définition est toujours d'actualité mais le sens du mot a été étendu à une critique plus globale dénonçant aussi le modèle productiviste et la société de consommation.

La malbouffe est souvent symbolisée en France par la chaîne internationale de restauration rapide (en anglais fast food) McDonald's, mais cette critique s'étend à l'industrie agro-alimentaire depuis l'agriculture jusqu'aux transformateurs et aux distributeurs.

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Illustration d'un article

www.rue89.com/files/20071015Malbouffe.jpg

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Alerte dans les assiettes
  • La malbouffe est le terme populaire donné à la nourriture jugée mauvaise sur le plan diététique en raison notamment de sa faible valeur nutritive et de sa forte teneur en graisses ou en sucres.
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